Ceci n’est qu’une partie de ce qui a été traité lors de cette concertation.
La e-santé est une co construction comme l’ont annoncé Raphaël BEAUFRET (Co Responsable de la DNS) et Jean Jacques COIPLET (Directeur de l’ARS BFC).
Si vous aussi vous souhaitez participer à cette concertation, rendez-vous sur : www.participez.esante.gouv.fr
FEUILLE DE ROUTE DU NUMÉRIQUE EN SANTÉ 2023-2027 : ON RETIENT QUOI ?
Ce Mercredi 22 février, à la Cité Gastronomique de Dijon, s’est déroulée la concertation pour la feuille de route du numérique en Santé 2023-2027. Un Tour des Régions mené par la Délégation ministérielle du Numérique en Santé auprès du ministère de la santé.
Représenté par son Responsable du Système d’Information (RSI), l’EHPAD le Château des Crozes était présent au côté de la DNS et de l’ARS Bourgogne Franche-Comté pour parler sur l’axe 4 de cette feuille de route.
Premier constat : Il nous reste beaucoup de chemin à faire !
Cette feuille de route du numérique en santé est ambitieuse, alors on y croit ! La Bourgogne Franche-Comté est le bon élève en devenant le n°1 dans la e-santé !
Les axes et actions à retenir :
PREVENTION : dans cet axe, la DNS renouvelle le souhait que Mon Espace Santé devienne un outil de la vie quotidienne pour chacun. Pour cela, nous devons accentuer la prévention ciblée et personnalisée en continuant la dynamique des ambassadeurs. Rendre chacun acteur et maître de ses données c’est l’objectif de la e-santé. Tout cela en poussant l’accompagnement et l’inclusion numérique tout en restant vigilant à la fracture numérique. La e-santé ne doit pas aggraver ou faire stagner les difficultés d’accès aux soins.
Informations importantes : 98 % des citoyens ont ouvert leur Espace Santé. Mon Espace Santé est à 70 % accessible à tous. Une possibilité de déléguer les accès est en cours de consultation.
PRISE EN CHARGE : dégager du temps pour tous les professionnels de santé et améliorer la prise en charge des personnes grâce au numérique. On parle ici d’un accès simplifié aux données des usagers. Nous devons simplifier l’accès aux professionnels de santé aux services numériques depuis leur logiciel métier et en mobilité. C’est aussi une meilleure organisation territoriale avec une offre régionale claire, et bien sûr de l’interopérabilité, et de l’accompagnement de proximité. Pour cela, la formation des professionnels de santé est indispensable. Le numérique en santé intégrera les formations initiales et la formation continue sera vivement encouragée.
Informations importantes : l’accès aux données de santé restera très strict et surveillé par la CNIL. Une nouvelle matrice d’habilitation est entre les mains de la CNIL pour validation. Des crédits ECTS seront ajoutés dans les formations pour le numérique. Les OPCO, organismes de formation, devront proposer des formations sur la e-santé.
ACCÈS A LA SANTÉ : améliorer l’accès à la santé pour les personnes et les professionnels qui les orientent. Et oui, la communication c’est important !
Il est donc souhaité de renforcer l’information des patients et des professionnels sur l’offre de santé dans chaque territoire. Mais aussi de développer la télésanté dans un cadre régulé et éthique, d’autant plus dans les déserts médicaux. Améliorer les plateformes de santé pour une information claire et précise, et les rendre plus accessible.
Informations importantes : Un travail en cours pour un répertoire des professionnels de santé avec les plateformes qu’ils utilisent (Doctissimo, SMS Insitu, etc.). Un conseil éthique sera créé au sein de la DNS sur l’utilisation de la télésanté. L’application Carte Vitale sera généralisée jusqu’en 2025 (disponible en Saône-et-Loire dès la fin du 1er trimestre 2023).
CADRE PROPICE : déployer un cadre propice pour le développement des usages et de l’innovation numérique en santé. Ici on parle de cybersécurité, de référentiels d’exigences et d’observateurs de la maturité numérique en santé. Mais aussi de l’utilisation secondaire des données de santé. Notre RSI est intervenu dans ce sens, déplorant le manque d’appropriation sur ce sujet pour les ESSMS. Il demande que les métiers du numérique soit créé au sein de la santé avec une grille indiciaire juste. Le fonction publique hospitalière doit se saisir de ce sujet urgemment. Elle doit trouver un moyen de se rendre attractive pour attirer les jeunes talents pour la protection des données des usagers. Sans ces jeunes talents, la e-santé ne s’intégrera pas dans les ESSMS.
Informations importantes : Une concertation est en cours sur l’intégration des métiers de la e-santé dans les établissements de santé. Les ESSMS seront accompagnés financièrement et techniquement par les acteurs de la e-santé. Les ESSMS n’investissent que 0.1% de leur budget dans la cybersécurité, cela doit augmenter.
La Directrice, Madame Isabelle PAQUELIER-BARTUEL souhaite continuer à mettre en place des actions sur nos établissements pour mettre le numérique au service de la santé.
Nous remercions tous les acteurs de cette concertation pour avoir invité notre établissement à cet évènement, l’ARS BFC, la DNS et le GRADeS BFC.